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LA BIÈRE AU QUÉBEC

Au Québec, la bière, c’est bien plus qu’une boisson : c’est un rituel, une fierté, un moment de partage. Elle accompagne les grands comme les petits moments — qu’on lève notre verre autour d’un feu de camp, qu’on vibre au rythme d’un match du partie de hockey, ou qu’on partage un bon repas entre amis.

Derrière chaque gorgée, il y a un peu de chez nous : de l’eau pure, des ingrédients principalement cultivés au Canada, et le savoir-faire de brasseurs passionnés qui connaissent le goût des Québécois. Des classiques indémodables aux nouveautés audacieuses, l’offre d’ici est aussi vaste que nos paysages — il y a une bière pour chaque palais, chaque occasion, chaque saison.

À l’ABQ, nous sommes fiers de cette culture brassicole qui reflète si bien notre identité : conviviale, sincère et rassembleuse.  La bière unit les Québécois et célèbre notre art de vivre.

HISTOIRE DE LA
BIÈRE DU QUÉBEC

Depuis des siècles, la bière fait partie de la culture des Québécoises et des Québécois — une histoire d’amour bien de chez nous. 

C’est dans la ville de Québec, en 1668, que la première production de bière des Amériques voit le jour, et à Montréal, en 1776, qu’est fondée la première brasserie commerciale du continent nord-américain. Montréal sera également pionnière en 1808, avec l’instauration du premier système de consigne de bouteilles de bière en Amérique du Nord.

Grâce à leur contribution sociale et culturelle significative, leur impact majeur sur l’économie québécoise, et leur engagement constant en faveur du développement durable et de la consommation responsable, les brasseurs québécois occupent une place de choix dans l’histoire et le développement du Québec.

LIGNE DU TEMPS DE L’INDUSTRIE BRASSICOLE AU QUÉBEC

IMPACT
ÉCONOMIQUE

En produisant plus de 85 % de la bière consommée au Québec, nos membres exploitent sept brasseries et près d’une cinquantaine d’installations — centres de distribution, entrepôts et laboratoires — réparties dans plus de cinquante municipalités. Cette présence territoriale souligne la portée stratégique de l’industrie au sein de l’économie provinciale.

L’industrie brassicole québécoise dans son ensemble regroupe 310 brasseries et mobilise 6 450 emplois directs, ancrés aux quatre coins du Québec. À cette main-d’œuvre s’ajoutent près de 40 000 emplois indirects chez les transporteurs, fournisseurs d’emballages, détaillants et établissements de restauration qui gravitent autour de notre chaîne de valeur.

Chaque année, l’activité brassicole génère quelque 720 millions de dollars de produit intérieur brut — plus du triple de la contribution combinée du vin et des spiritueux — et procure des revenus fiscaux de plusieurs centaines de millions de dollars qui soutiennent les services publics, les infrastructures et la vitalité culturelle.

Véritable écosystème d’affaires, l’industrie collabore avec environ 2 000 fournisseurs québécois, de la malterie à la verrerie, en passant par l’ingénierie et la gestion des matières résiduelles. Elle investit continuellement dans l’automatisation, la numérisation et la décarbonation : modernisation des lignes d’embouteillage, électrification des flottes de livraison et intégration de pratiques d’économie circulaire témoignent d’un engagement concret envers l’innovation et le développement durable.

ENGAGEMENT SOCIÉTAL ET ENVIRONNEMENTAL

Des entreprises engagées en faveur de l’environnement et de la circularité

Depuis plus de deux siècles, l’industrie brassicole québécoise est à l’avant-garde de la consigne et du réemploi. Instaurée dès 1808, la consigne privée récupère les bouteilles brunes à remplissages multiples chez les détaillants et établissements licenciés ; celles-ci sont lavées et remises en marché jusqu’à quinze fois avant d’être recyclées. Financé et géré intégralement par les trois grands brasseurs, ce réseau unique couvre plus de 10 000 points de vente et permet chaque année la collecte et le nettoyage de près d’une centaine de millions de bouteilles, atteignant un taux de retour de 98 %, l’un des meilleurs au monde. En 1984, ces mêmes brasseurs deviennent également les premiers partenaires de la consigne publique.

Portés par cet héritage, les membres de l’ABQ accélèrent aujourd’hui la transition vers une économie circulaire moderne. Aux côtés de l’Association québécoise de recyclage des contenants de boisson (AQRCB – Consignaction) où l’ABQ siège au conseil d’administration, ils déploient la nouvelle consigne élargie : un réseau étendu et accessible de points de retour visant à récupérer jusqu’à cinq milliards de contenants par an, soit près de 600 par citoyen. Cette ambitieuse feuille de route illustre notre volonté commune de bâtir un Québec plus vert, plus responsable et résolument tourné vers l’avenir.

Des entreprises présentes dans toutes les communautés d’ici

Depuis fort longtemps, nos membres jouent un rôle actif dans la vie collective des Québécois — et cet engagement se poursuit aujourd’hui avec la même conviction. Cet esprit de contribution ne date pas d’hier : John Molson lui-même a participé à la fondation du premier hôpital de Montréal, un geste marquant qui témoigne de l’ancrage historique des brasseurs dans la communauté.

Aujourd’hui encore, cette tradition de solidarité se manifeste concrètement : chaque année, nos membres soutiennent des centaines d’initiatives à travers près de 1 800 dons et commandites, dans les secteurs social, culturel, communautaire et sportif.

Au total, ce sont près de 20 millions de dollars qui sont ainsi réinvestis chaque année dans les communautés d’ici.

CONSOMMATION
RESPONSABLE

L’engagement des brasseurs envers la consommation responsable

Les brasseurs québécois s’engagent activement à promouvoir une consommation d’alcool responsable, en sensibilisant les consommateurs à l’importance de modérer leur consommation et d’adopter des comportements sécuritaires.

Par le biais de partenariats avec des organismes spécialisés, ils soutiennent des initiatives visant à prévenir l’abus d’alcool et à encourager des choix éclairés, notamment en ce qui concerne la conduite avec facultés affaiblies et la consommation durant la grossesse.

Dans cette même optique, plusieurs de nos membres apposent volontairement des messages de prévention sur leurs produits, afin de rappeler l’importance de consommer de manière responsable.

En parallèle, ils proposent une gamme croissante de bières à faible teneur en alcool ou sans alcool, permettant aux consommateurs de concilier plaisir et modération, tout en découvrant la richesse et la diversité de l’offre brassicole québécoise.

Cet engagement témoigne de la volonté de notre industrie de jouer un rôle actif en étant un acteur socialement responsable.

Elles proposent un maximum de 10 consommations par semaine pour les femmes et 15 consommations par semaine pour les hommes, avec des limites quotidiennes (2 verres pour les femmes, 3 pour les hommes). Ces repères visent à réduire les risques pour la santé tout en permettant aux consommateurs de profiter du plaisir de déguster une bière de manière responsable.

Bière et mode de vie sain

Pour de nombreux Québécois, adopter un mode de vie sain est une priorité. Dans ce contexte, il est légitime de se demander comment le choix de consommer de la bière peut s’inscrire dans cet équilibre.

Appréciée pour sa fraîcheur et sa convivialité, la bière est une boisson couramment choisie lors des repas, des célébrations ou des activités sociales. Bonne nouvelle : lorsqu’elle est consommée avec modération, la bière peut tout à fait faire partie d’un mode de vie sain chez les adultes en bonne santé, au même titre que d’autres boissons comme le vin.

Le choix de produits adaptés — comme les bières à faible teneur en alcool ou à plus faible apport calorique — permet aussi aux consommateurs de concilier plaisir et équilibre.

Bière et nutrition

Aujourd’hui, les consommateurs portent une attention croissante à la valeur calorique des aliments et des boissons qu’ils consomment. À cet égard, il est utile de savoir que la bière contient, en moyenne, un nombre de calories comparable à celui d’un verre de vin.

Selon le Fichier canadien sur les éléments nutritifs de Santé Canada, une bière légère ou ordinaire contient entre 99 et 147 calories par verre standard (341 ml). Certaines bières extra légères, également offertes au Canada, contiennent aussi peu que 67 calories par verre, ce qui en fait une option intéressante pour ceux qui souhaitent réduire leur apport calorique sans renoncer au plaisir de déguster une bière.

Bière et teneur en alcool

La bière se décline en une variété de teneurs en alcool, offrant ainsi des options qui s’adaptent à tous les goûts et favorisent une consommation modérée. Le gouvernement du Canada classe les différents types de bière selon leur pourcentage d’alcool par volume (ABV), ce qu’on appelle leur « nom commun ».

1.1 – 2.5
Bière extra légère

2.6 – 4.0
Bière légère

4.1 – 5.5
Bière

5.6 – 8.5
Bière forte ou liqueur de malt

8.6 et plus
Bière extra forte ou liqueur de malt forte

Consommation d’alcool à faible risque

Saviez-vous que le Canada s’est doté de lignes directrices pour favoriser une consommation d’alcool à faible risque?

Le Québec s’appuie sur les lignes directrices fédérales de Santé Canada en matière de consommation d’alcool à faible risque. Ces recommandations, sous le titre Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada, ont été élaborées par un groupe d’experts canadiens et internationaux pour le compte du Comité consultatif sur la Stratégie nationale sur l’alcool.